Encore appelée location avec promesse de vente ou leasing, la location avec option d’achat (LOA) est un contrat qui permet de disposer d’un bien généralement une voiture sans l’acheter, en payant des loyers mensuels. C’est une solution très plébiscitée chez les consommateurs de nos jours. La particularité de ce contrat de crédit est qu’il offre la possibilité d’acheter le bien à la fin de la location. C’est une formule qui comporte certains risques liés à sa méconnaissance qu’il importe que vous sachiez. Cet article se propose de vous élucider en ce qui concerne les pièges de la LOA.
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Le piège du kilométrage
Lors de la souscription au contrat de LOA, l’automobiliste a l’obligation de définir avec précision le kilométrage annuel qu’il va effectuer avec le véhicule. Ce n’est pas un exercice aisé, car il faut faire au mieux les prévisions de ses déplacements en prenant les années précédentes comme référence et surtout en espérant qu’aucun changement ne viendra affecter le seuil du kilométrage défini.
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Un mauvais calcul du kilométrage a des répercussions. Ainsi, un kilométrage annuel trop haut entraînera une perte d’argent, car s’il était exact, les loyers auraient pu être plus bas. Parallèlement, un dépassement du kilométrage fera l’objet du paiement des frais supplémentaires. En moyenne, ces frais font 15 centimes d’euros par kilomètre supplémentaire.
Les frais de remise en état, un élément à prendre à compte
La restitution de la voiture à la fin du contrat de LOA si l’option d’achat n’est pas levée va impliquer une vérification du véhicule. Si le véhicule est endommagé, la concession va devoir procéder à des réparations pour pouvoir remettre le véhicule en vente ou le proposer dans un leasing d’occasion. Ces frais seront facturés à l’automobiliste, c’est ce que l’on appelle les frais de remise en état. La vérification des dommages reste subjective, car il y a forcément des usures naturelles comme le vieillissement du véhicule et de légères griffes qui seront acceptées.
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En revanche, si l’aile est entièrement griffée il faudra procéder à des réparations. Ou encore les traces sur les sièges, les accrocs au niveau de la carrosserie et tout ce qui peut sortir de l’ordinaire seront sans doute facturés par le constructeur. De plus les bailleurs et clients peuvent avoir une conception différente de cette fameuse usure naturelle qui déprécie la voiture de manière très remarquable. Parfois, il est plus rentable de racheter la voiture que de payer les frais de restitution.
La décote, un aspect à ne pas oublier
En fonction des marques et des modèles, certains véhicules perdent très vite de la valeur, d’autres non. Il faut donc que la Valeur résiduelle, c’est-à-dire la valeur de rachat de votre véhicule après votre contrat de location avec option d’achat, soit proportionnelle à la cote de la voiture. Dans le cas contraire, vous paierez le mauvais prix. Pensez donc au modèle en supposant que vous allez le racheter au terme du contrat, afin de ne pas perdre d’argent dans l’opération.
Maintenant que vous avez une idée des éventuels pièges de la LOA, la balle est désormais dans votre camp. Vous pouvez avancer sereinement vers cette formule.
L’assurance auto La concession ou revendeur qui propose la LOA l’accompagne, dans la majorité des cas, d’une proposition d’assurance auto. Sachez que vous êtes libre de la souscrire auprès de l’assureur de votre choix. Quoi qu’il arrive, regardez bien le type d’assurance (tiers ou tous risques) ainsi que les différentes garanties (franchise…).